Keren Ann Zeitel.
Que n’ai-je, avec ce magnifique quatrain,
Je pourrais bien brouiller les pistes
Changer cent mille fois de visage
Rayer mon nom de toutes les listes
Et m’effacer du paysage
A prononcer tout haut pour jouir de la musique des mots. Sur le fond, un hommage à tout ce qui me fascine : discrétion, disparition, effacement, légèreté de l’être (pas si insoutenable que ça), transparence. Minimalisme aussi, illustré par le texte mais aussi par sa manière de le chanter. Oui, d’accord, c’est ça, un peu comme un macaroni shooté au valium. Mais j’aime bien.